Les Réflexes Archaïques (ou primitifs)
Un réflexe
Par définition est une réaction motrice automatique et involontaire en réponse à un stimulus.
Laissons-les explorer !
Il est primordial de permettre la liberté de mouvement au bébé et au jeune enfant, afin que le système nerveux puisse maturer.
A quoi servent-ils ?
QUELQUES UNS DE LEURS RÔLES
Au nombre de 70 environ, chaque réflexe est doté d’un programme spécial, joue un rôle essentiel dans le développement des sphères cognitives, émotionnelles, corporelles et prépare le réflexe suivant.
Comment fonctionnent-ils ?
LE CYCLE D’UN RÉFLEXE
Au fur et à mesure que le bébé grandit, les réflexes maturent, s’inhibent et disparaissent à l’observation. En fait, ils ne disparaissent pas vraiment, ils se transforment et évoluent pour former ce que l’on appelle les réflexes de vie ou posturaux.
En cas de nécessité (stress, réel danger) les réflexes reprennent les commandes pour notre protection physique et émotionnelle.
Cependant, ils vont constituer un parasitage dans notre fonctionnement s’ils s’installent durablement.
Pourquoi un réflexe ne s’intègre pas ?
Il y a 3 périodes importantes dans l’intégration des réflexes primitifs :
la vie intra-utérine, l’accouchement, la première année de vie.
Et parmi les causes possibles de non intégration des réflexes :
Vie intra-utérine
Des événements vécus pendant la grossesse d’ordre médical ou émotionnel peuvent impacter l’apparition et/ou l’intégration des réflexes
Grossesse difficile médicalement, émotionnellement
stress, alitement, pathologie, tabac, dépression …
Accouchement
Plusieurs réflexes sont impliqués dans le processus de l’accouchement. Si celui-ci est perturbé, l’intégration des réflexes peut l’être également.
Souffrance fœtale, cordon autour du cou, forceps, césarienne, accouchement trop long ou expulsion trop rapide….
Après la naissance
Pour bien se développer, un bébé doit suivre l’ordre d’évolution naturel de ses capacités et doit pouvoir se mouvoir librement pour permettre la mise en œuvre du cycle du réflexe. Si tel n’est pas le cas, l’intégration des réflexes peut être empêchée.
Manque de bercement, contact tactile, peu de temps passé au sol et sur le ventre, trop de temps dans un transat ou cosy, sous ou sur-stimulation, chaussures rigides , sédentarité ….
Plus tard, même si le réflexe s’est correctement intégré, il peut ressurgir dans certaines situations de stress important : choc émotionnel, accident par exemple.
Travailler sur nos réflexes ?
Pourquoi ?
Si le processus des réflexes n’a pas lieu ou est interrompu pour des raisons variées, la personne fonctionne alors en état de compensation avec un surcroit de travail pour certaines parties du corps qui engendrera de la fatigue, des tensions et douleurs.
La non-intégration d’un réflexe provoque une sorte de « parasitage » dans notre corps et notre cerveau.
Un réflexe non intégré surcharge le système nerveux et réduit les capacités d’apprentissage.
Les réflexes jouent sur 3 sphères
Les réflexes dits « intégrés » favorisent le bon fonctionnement de ces 3 sphères.
Les réflexes dits « non intégrés » peuvent eux parasiter ces 3 sphères, il est donc juste de vérifier les réflexes quand on remarque l’un ou l’autre de ces parasitages.
SPHÈRE COGNITIVE
Apprentissage, MÉMOIRE, concentration, RAISONNEMENT
SPHÈRE ÉMOTIONNELLE
GESTION DU STRESS, ESTIME ET CONFIANCE EN SOI, mieux-être
SPHÈRE CORPORELLE
POSTURE, MOTRICITÉ, DÉTENTE
Comment détecter un réflexe non intégré ?
A l’école, à la maison, adulte ou enfant, vous souffrez d’une étiquette ?
À l’école, on parlera d’enfant bagarreur, agité, oublieux, rêveur, inquiet, oublieux, fonceur.
Mais aussi
- Pour la posture : des douleurs, moins d’amplitude articulaire, moins de force ou de tonus musculaire, des troubles de l’équilibre, troubles de la coordination.
- Pour le cognitif : des difficultés d’apprentissage, de compréhension, de langage, de créativité, de formation de la pensée, de mémorisation, de concentration ou encore de communication.
- Dans le domaine émotionnel : des effets sur le comportement avec tout ce qui touche à l’estime de soi, à l’adaptation, à la tolérance, à entreprendre, au contrôle de soi, à l’expression de ses émotions, à la confiance en soi ou en l’autre.
L’observation et le travail sur les réflexes archaïques permettent de prévenir et d’alléger les difficultés scolaires, émotionnelles et motrices.
Qui peut bénéficier d’un travail de réintégration des réflexes ?
Classiquement, tous les réflexes sont intégrés à l’âge de 3 ans.
Dès lors qu’il existe un ou plusieurs réflexes non intégrés, il est toujours possible, à n’importe quel moment, de les réintégrer que ce soit pour un enfant, un ado, un adulte ou un sénior.
Comment cela se passe ?
La réintégration des réflexes archaïques avec la méthode des réflexes humanistes.
Je suis praticienne certifiée en réflexes humanistes et je vous accompagne en séance individuelle.
Une séance basée sur les réflexes archaïques se déroule de la manière suivante :
Réflexe d’agrippement palmaire
Réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC)
Des exemples de réflexes
La méthode de réintégration des réflexes archaïques est particulièrement utile et complémentaire de tout autre suivi, comme l’ostéopathie, la psychologie, l’orthophonie, l’ergothérapie, la psychomotricité, la podologie, l’orthoptie.